Le Mail du Mercredi

Éléonore Forêt

Vous aussi, vous pouvez m'écrire le mercredi ! Comme les précédents lecteurs, il vous suffit de rédiger votre question et de l'envoyer, avec un virement de 1300 Euros, à maildumerc@yahoo.fr, et ce, n'importe quel jour de la semaine ! Bisous !

Chère Éléonore,

Je ne suis pas le seul à me le demander, mais je me lance: j'ai une question photo à te poser. J'admire fréquemment, sur tes posts, la qualité de tes photos. La lueur jaunâtre, le flou central, l'absence de netteté générale... quel appareil utilises-tu ? Comment obtiens-tu de tels effets ? Je sais que tu as terminé les Beaux-Arts en 82, mais depuis, quel matériel t'es-tu approprié ?

Je te remercie par avance, de l'attention que tu porteras à ma question et je crois les doigts pour que tu y répondes aujourd'hui !

Benco, de Nîmes


Salut Benco,

Tu voulais sans doute écrire "je croisE les doigts" ? Tu as tapé "je croiS les doigts"... Bref, ne nous attardons pas là-dessus. Je déplore seulement l'absence de soin que de nombreux lecteurs du blog apportent à la rédaction de leurs mails.

Car, oui, Benco, je suis perfectionniste. Pour moi, le talent ne sert à rien s'il n'est doublé, en subtilité, de soin, justement. Et d'attention. Je porte une très grande attention au matériel que j'utilise. Le dessin que j'ai posté aujourd'hui te le prouve, à toi mais aussi aux milliers de lecteurs de Singapour, des Philippines, du Canada et de France qui me lisent avec passion le mercredi, et trop rarement, je le déplore, les autres jours de la semaine.

Des feutres Faber Castell, des gommes Maped, des criterium Bic et du véritable sang de porc. Mon appareil photo compte, lui aussi, pour une part importante, dans mon travail, en effet. Il s'agit du modèle Pentax Optio, sorti en 2005 en Occident, et fabriqué en Chine juste avant. Il est propre, bien entretenu, toujours rangé dans un filtre à café à peine usagé, et gardé au frais dans une glacière que je prends soin de remplir tous les soirs de packs bleus gelés.

Voilà Benco, tu comprendras aisément, et avec la délicatesse qui semble te caractériser, que je n'en dévoile pas plus sur mes méthodes de travail. En tout cas, pas ce soir. Je ne voudrais pas avoir à poursuivre des imposteurs jusqu'à l'âge de ma retraite.

Je t'embrasse quand même,

Éléonore


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